Cette page regroupe les liens vers les pétitions que nous soutenons. Elles ne sont pas systématiquement en rapport avec l'Inde mais sont l'expression d'une contestation contre l'exploitation, la souffrance, l'injustice, la misère, la médiocrité et le totalitarisme (liste non exhaustive). Par contre nous veillons, autant que faire se peut, à ce que les initiateurs des pétitions que nous soutenons n'utilisent pas ce biais à des fins partisanes ou inavouées. Merci de nous informer de toute anomalie ou de nous faire connaître une pétition dont la cause vous semble juste par l'intermédiaire de notre page contact ou dans les commentaires situés plus bas.
Cliquez sur les titres des pétitions pour afficher les pages où elles se trouvent.
Pétition Contre la condamnation du DAL
Insérée le 1er janvier 2009
Association Droit Au Logement - 24 rue de la Banque - 75002 Paris
Le Tribunal de police de Paris a condamné l’association « Droit au Logement » à payer 12.000 euros d'amende, et lui a confisqué 318 tentes ainsi que des couvertures, arrachées à quatre reprises par la police aux familles sans logis lors de leur campement rue de la Banque, fin 2007. Le gouvernement s'était alors engagé par écrit à reloger dans un délai d'un an les 374 familles concernées.
Nous dénonçons cette décision de justice diligentée par l'Etat car :
Elle vise à museler le DAL qui, depuis 18 ans, combat pour ce droit fondamental, interpelle les différents gouvernements et a obtenu le relogement de dizaines de milliers de familles sans toit.
Elle est destinée à décourager les associations de défense des sans-toit, et les sans-logis qui relèvent la tête.
Elle reproche au DAL d’avoir laissé des personnes « embarrasser la voie publique en y déposant ou en y laissant sans nécessité des matériaux ou des objets quelconques ».
Non seulement cette condamnation est insultante pour ceux qui souffrent de la crise du logement, en les assimilant à des « objets quelconques », mais elle pourrait, si elle reste en l'état, être utilisée contre n'importe quel sans-abri ou mal-logé dormant dans la rue.
Nous exprimons notre indignation et demandons que soient interdites les poursuites contre le DAL, et contre toute personne physique ou morale, pour ce motif. Nous exigeons que soit appliqué
Solidarité avec le peuple Tibétain
Insérée le 26 mars 2008
L'escalade de la violence au Tibet. Alors que les protestataires tibétains se battent avec la police, le gouvernement chinois a ordonné un blocage des médias et a juré que les émeutiers qui ne se rendent pas ne "seront pas traité avec clémence". Nous avons déjà vu ça avant en Birmanie.
Comme pour la Birmanie, les citoyens du monde peuvent aider. La Chine est une dictature mais elle est en train de se réformer et elle tient à sa réputation internationale. Pékin veut utiliser les Jeux Olympiques de cet été comme une célébration du nouveau statut de la Chine en tant que pouvoir mondial respecté. Mais le monde ne respecte pas la brutalité et il est temps de le montrer à la Chine. Signez la pétition demandant à la Chine de mettre fin à la violence en engageant pacifiquement avec les protestataires et en réouvrant des discussions pertinentes avec le Dalai Lama. Si nous pouvons atteindre 1 million de signatures, nous remettrons cette pétition aux autorités chinoises. Ensemble, nous pouvons aider à arrêter la violence au Tibet. Signez la pétition maintenant !
Nos enfants sont fichés, on ne s'en fiche pas !
Insérée le 23 mars 2008
Les signataires de cette pétition réclament la suppression immédiate de Base Eleves
Bientôt, tous les enfants en âge d’être scolarisés qui résident en France seront fichés dans le système Base élèves 1er degré. Elaboré en l’absence de tout débat démocratique sur sa finalité, son fonctionnement, ses possibilités de croisement avec d’autres fichiers (police, justice,…), il est en voie de généralisation sur tout le territoire, après une simple déclaration à la Cnil le 24 décembre 2004.
Sa mise en place rencontre de fortes oppositions de la part de parents d’élèves – mais nombre d’entre eux ignorent jusqu’à son existence –, d’enseignants, d’associations et d’élus. Des conseils municipaux se sont prononcés contre ce fichage, des parents le refusent, des directeurs d’école sont opposés ou réticents (ils sont alors soumis à de fortes pressions de leur hiérarchie)… mais rien ne semble pouvoir arrêter une administration qui minimise les dangers du système.
Des informations sur les enfants et leurs familles qui, jusqu’à présent, ne sortaient pas de l’école, deviennent partiellement accessibles aux maires, et remontent jusqu’à l’échelon académique, et même au niveau national avec un identifiant (la liste des informations se trouve en Annexe). Ces données transitent via Internet. Personne n’a oublié le scandale de juin 2007 qui a mis en évidence l’absence de sécurisation – tout un chacun pouvant avoir accès aux données personnelles des enfants et de leurs familles.
La plupart des données individuelles nominatives seront conservées quinze ans. La finalité affichée du traitement est d’« apporter une aide à la gestion locale des élèves, assurer un suivi statistique des effectifs d’élèves et permettre un pilotage pédagogique et un suivi des parcours scolaires ».
Refusons que l'amour devienne un délit !
Insérée le 1er mars 2008
En janvier 2006, Nuray (française) rencontre Abdullah (turc). C’est le coup de foudre et le couple ne passe plus une journée sans se voir. Cinq mois plus tard, ils emmenagent ensemble. Le fils de Nuray, qui est âgé de dix ans et qui n'a jamais connu son père, trouve auprès d'Abdullah la présence paternelle qui lui manquait.
Abdullah et Nuray se fiancent au mois de septembre 2007. Leur mariage est prévu deux mois plus tard, le 24 novembre. Le couple loue une salle et passe commande chez un traiteur pour 150 personnes. Nuray décide d'aller en Turquie afin d’y acheter des bijoux, sa robe de mariée, le costume d’Abdullah. Le couple n’a pas beaucoup d’argent et Nuray sait qu’elle pourra faire tous ces achats à prix réduit en Turquie. A son retour, le 14 novembre, le cauchemar commence. A peine sortie de l’avion, elle est arrêtée sur le tarmac de l’aéroport par la police.
« Je n’ai pas compris ce qui se passait. Devant tous les passagers, j’ai été humilée, j’ai été arrêtée sans explications comme si j’étais une meurtrière. J’ai été emmenée au poste sans pouvoir récupérer mes bagages (c’est la police qui s’en est chargée). J'ai été fouillée de A à Z ainsi que mes valises. On me disait de me taire quand je posais des questions. On m’a déshabillé et ils ont fouillé tous mon corps. On a pris mes empreintes et j’ai été mise en garde à vue ».
Puis l'interrogatoire commence et Nuray comprend qu'Abdullah, qui n'a pas de titre de séjour, vient d'être interpellé à l'aéroport où il était venue la chercher. Après plusieurs heures de garde à vue, elle est libérée mais se voit remettre une convocation pour se présenter devant le Tribunal correctionnel de Lyon.
Nuray doit être jugée le 18 mars 2008 pour aide au séjour irrégulier, c'est-à-dire pour avoir hébergé l'homme qu'elle aime !! Pourtant, l'article L. 622-1 du Code de l'entrée et du séjour des étrangers interdit que de telles poursuites soient engagées à l'encontre du conjoint ou du concubin d'un étranger en situation irrégulière !!
Abdullah, quant à lui, n'a pas été libéré. Il a fait l'objet d'un arrêté de reconduite à la frontière et a été conduit au centre de rétention.
Le 24 novembre, date à laquelle devait être célébré son mariage avec Nuray, il a été expulsé vers la Turquie!
Nous, signataires de la présente pétition, nous associons au Mouvement des amoureux au ban public pour :
- Refuser que l'amour avec un étranger ne devienne dans notre pays un délit pénal
- Exiger l'abandon des poursuites pénales engagées contre Nuray
- Dénoncer la pratique scandaleuse des arrêtés de reconduite à la frontière prononcés en vue de faire obstacle à un mariage
- Demander le retour immédiat d'Abdullah auprès de sa famille
L'appel de Marianne à la vigilance républicaine
Insérée le 24 février 2008
Marianne publie cette semaine un dossier sur les suites de l'Appel. Suite aux réactions violentes de plusieurs personnalités sarkozystes, plusieurs intellectuels publient leur signature.
L'appel de Marianne a provoqué des réactions hystériques dans le camp sarkozyste. Un texte au ton mesuré et serein a été présenté comme haineux à l'endroit du président qui n'y était pourtant même pas nommé. Du coup, plusieurs personnalités du monde intellectuel et artistique ont publié leur signatures dans le numéro de Marianne à paraître le 23 février.
Mieux, un sondage réalisé cette semaine par l'Institut CSA indique qu'une grande majorité de personnes interrogées se disent favorables à cet appel.
Voici le nom des nouveaux pétitionnaires :
Jean-Pierre Azéma, historien
Jean-Luc Barré, écrivain,
François Berléand, comédien
Philippe Besson, écrivain,
Gérard Boulanger, avocat au barreau de Bordeaux et historien,
Régis Debray, écrivain
Vikash Dhorasoo, ancien footballeur
Marc Ferro, historien
Antoinette Fouques, présidente de l'Alliance des femmes pour la démocratie
Benoîte Groult, écrivain
Eric Halphen, magistrat et écrivain
Catherine Kintzler, philosophe
Julia Kristeva, écrivaine et psychanalyste
Jean-Pierre Le Goff, sociologue
Joaquin Masanet, secrétaire général de l'Unsa Police
Jean Mauriac, journaliste et écrivain
Yannick Noah, chanteur et personnalité préférée des Français
Jean-Pierre Rioux, historien
Henry Rousso, historien
Philippe Sollers, écrivain
Benjamin Stora, historien
Lilian Thuram, footballeur et membre du Haut Conseil à l'intégration
Jacques Weber, comédien
Contre le blocus de la bande de Gaza
Insérée le 18 janvier 2008
Le blocus israélien sur la bande de Gaza et la guerre avec le Hamas vient d'entrer dans une phase critique. Des dizaines de milliers de Palestiniens ont pris d'assaut la frontière et affluent massivement en Égypte pour s'approvisionner. La crise est en voie de devenir hors de contrôle et la communauté internationale doit agir pour mettre fin au blocus, surveiller les frontières et aider à négocier un cessez-le-feu dont les habitants de la région ont grandement besoin. Veuillez cliquer sur le lien ci-dessous pour signer notre pétition d'urgence adressée aux Nations Unies, Israël, l'Union européenne et la Ligue arabe. Nous leur remettrons lorsque nous aurons récolté 150 000 signatures – Nous avons besoin de votre aide! Envoyez ce message à vos parents et amis:
Il ne s'agit pas ici de prendre parti dans le conflit israélo-palestinien. Il s'agit plutôt d'aider près de 1,5 million d'êtres humains enfermés dans la plus grande prison sur terre. L'invivable blocus doit absolument être levé et la frontière, rouverte en toute sécurité, afin d'éviter la contrebande d'armes. L'État d'Israël justifie son blocus par les attaques de rockets dont il se dit victime, un fait effectivement inquiétant. Mais loin d'avoir arrêté les tirs de missiles, le siège a plutôt puni injustement d'innocents civils et nourri la rage et le désespoir qui alimentent le conflit. Il n'y a qu'un réel cessez-le-feu réciproque entre le Hamas et Israël qui pourrait mettre fin aux violences. L'idée de négocier un tel accord a déjà été mise de l'avant par le Hamas et est déjà appuyée par plusieurs ministres israéliens.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, les Nations Unies, l'Union européenne et la Ligue arabe n'ont encore rien fait. Maintenant que tous les regards sont tournés vers la bande de Gaza, nous devons profiter de l'occasion pour lancer une campagne d'urgence. La communauté internationale doit exiger d'Israël et de son allié les États-Unis qu'ils assurent l'accès sans entrave à l'aide humanitaire et qu'ils négocient un cessez-le-feu immédiat avec leurs adversaires.
Les États-Unis et Israël continuent de s'acharner à maintenir le blocus mais les Nations Unies, l'Union européenne et la Ligue arabe n'ont pas encore pris position ni agi dans le dossier. Un soulèvement populaire pourrait les convaincre de mettre fin au siège, surveiller la frontière désormais ouverte entre l'Égypte et Gaza, et négocier un cessez-le-feu. Signez la pétition et nous ferons tout en notre pouvoir pour rencontrer les hauts dirigeants et ainsi leur remettre en main propre.
La bande de Gaza est au bord de la crise humanitaire: à défaut de recevoir des soins, des patients meurent dans les hôpitaux tandis que les réserves d'eau potable s'amenuisent. Des militants palestiniens continuent de lancer des missiles sur Sderot, une ville en territoire israélien, et les missiles israéliens ont quant à eux tué 35 Palestiniens la semaine dernière, dont plusieurs civils.
Il n'y aura pas de sérieux pourparlers de paix tant que ce conflit continuera de faire rage. Pourtant, lors de la guerre entre le Liban et Israël en 2006, nous avons vu comment la pression de la communauté internationale et l'aide humanitaire mondiale ont pu contribuer à protéger les civils. Face à cette nouvelle crise dans la bande de Gaza, nous ne pouvons pas rester là sans rien faire. S'il vous plaît, signez notre pétition en cliquant sur le lien ci-dessous et faites circuler ce message à travers tous vos contacts.
Nous gardons espoir.
Ricken, Paul, Galit, Esra'a, Pascal, Ben et toute l'équipe d'Avaaz
P.S. Dans un sondage mondial réalisé par Internet sur le conflit au Moyen-Orient, des dizaines de milliers de membres d'Avaaz nous ont aidé à orienter cette campagne grâce à leurs suggestions et commentaires. Environ 90% des membres ont ainsi appuyé une campagne centrée sur la résolution de la crise humanitaire dans la bande de Gaza et la signature d'un cessez-le-feu réciproque.
Mobilisation contre la franchise sur les soins (Octobre 2007)
Insérée le 18 janvier 2008
La mobilisation contre les franchises s’étend de jour en jour, au point qu’un sondage récent annonce que 70% des Français y seraient opposés.
Nicolas Sarkozy, élu, adopte une posture faussement compassionnelle pour annoncer que les franchises serviront à mieux prendre en charge la maladie d’Alzheimer, le cancer et les soins palliatifs. Et pour ce faire, il annonce la mise en place d’un déremboursement de 0.50 euro sur chaque boîte de médicament, chaque acte paramédical ( d’infirmier, de kinésithérapeute) et de 2 euros sur chaque transport sanitaire, à hauteur, dans un premier temps, de 50 euros. Essayant ainsi de faire oublier ses déclarations précédentes sur la nécessaire responsabilisation des malades : « Je suis également partisan de l’introduction dans des conditions équitables… équitables, j’ose le mot aussi … d’une franchise sur la consommation de soins… nous parlons d’assurance maladie… Y a-t-il une seule assurance sans franchise ? Non. La question de la franchise c’est pour moi une question incontournable. Elle pourrait être forfaitaire et acquittée chaque trimestre car c’est la seule façon de res-pon-sa-bi-li-ser les patients. Je m’explique: si les dépenses d’assurance-maladie diminuent et donc le déficit diminue, on pourra alors, à la suite du débat au parlement, baisser le montant de la franchise. Si les dépenses augmentent, et donc le déficit augmente, on pourrait alors augmenter le montant de la franchise. ». Ainsi, ce seraient les malades du cancer, les patients atteints d’Alzheimer dont le Président s’entoure… qui seraient les premiers touchés par ces franchises. Dans le même temps, le Président Sarkozy annonce que la dépendance des personnes âgées ( une des pires conséquences de la maladie d’Alzheimer) : « est le plus souvent un risque assurable qui peut être couvert en partie par des produits financiers innovants ».
Le texte de la pétition ( mise en ligne en Avril 2007, avant l’élection) reste inchangé : il n’est pas possible, aujourd’hui, de modifier un texte qu’ont signé plus de 60.000 personnes. Il manifeste notre opposition à ce déremboursement masqué qui ne résoudra pas les questions du financement de l’assurance-maladie mais a pour seul but de convaincre peu à peu l’ensemble des Français que le système d’assurance maladie solidaire est financièrement intenable, afin de mieux ouvrir la voie aux assurances privées qui lorgnent sur cet immense marché.
La Loi de Financement de la Sécurité Sociale sera discutée au Parlement courant Octobre 2007. La pétition reste d’actualité. Parlez-en autour de vous. Faites la signer.
Un collectif national regroupant partis politiques, associations, syndicats, s’est créé pour amplifier le mouvement initié par la pétition, à l’adresse : www.contre-les-franchises.org.
Deux mots encore au sujet des signatures :
1-Toutes les signatures sont comptabilisées. Nombre de signataires aimeraient pouvoir retrouver facilement leur nom sur la liste mais le nombre de signataires rend ceci très difficile.
2-Sur ce site, vous trouverez un modèle de pétition papier à signer. Il n’existe pas d’adresse postale où envoyer cette liste… pour une bonne raison. Nous n’avons pas les moyens matériels d’entrer à la main des milliers de signatures. Nous vous demandons donc d’aller au bout de votre geste militant et d’intégrer ces signatures à la liste, en notant éventuellement *.* si vous n’avez pas l’adresse mail du signataire.
Pour les initiateurs de l’Appel contre la Franchise
Christian Lehmann et Martin Winckler
Pétition populaire pour l'égalité audiovisuelle
Insérée le 18 janvier 2008
Les médias audiovisuels ont pris une place décisive dans l'équilibre de notre démocratie.
Actuellement, cet équilibre est bafoué puisque le temps de parole considérable du Président de la République et de ses conseillers dans les médias n'est pas comptabilisé. Il n'est légalement pas prévu par les forces démocratiques de lui répondre d'une façon égale. C'est d'autant plus inquiétant qu'une partie des médias audiovisuels et de presse écrite est la propriété de groupes industriels et financiers proches du pouvoir.
C'est pourquoi nous exigeons qu'une disposition constitutionnelle soit adoptée, qui impose désormais le respect d'une vraie règle des trois tiers pour les temps de parole : un tiers pour le Président de la République et le gouvernement, un tiers pour la majorité, un tiers pour les forces d'opposition.
Seule cette règle sera de nature à freiner la saturation et la propagande actuelles, et à amener un meilleur équilibre indispensable à notre démocratie.
Tel est le but de cette pétition populaire pour l'égalité audiovisuelle, dont nous sommes signataires.
Premier signataire: Laurent Fabius (Député).
Pétition Nationale contre les Numéros Surtaxés
Insérée le 0612/07
Nous lançons ces deux pétitions nationales et espérons recueillir un grand nombre de signatures. Ces pétitions vont être envoyées au Président de la République ainsi qu’à l’ARCEP, régulateur des télécoms en France dès que l'on aura assez de signatures.
La date de la remise : 100 000 signatures seraient un nombre symbolique qui devrait être atteint en novembre 2007.
Sauvez le climat : rejoignez la marche virtuelle de Bali
Insérée le 05/12/07
Nous lançons sur Internet une "Marche virtuelle mondiale" à Bali - et chacun de vous peut la rejoindre. Les délégués du monde entier se réunissent, en effet, en Indonésie, du 3 au 14 décembre, pour décider s'ils vont prendre des mesures fortes pour lutter contre les changements climatiques ou ajourner cette décision cruciale.
C'est à nous leur faire prendre la mesure de notre mobilisation et de notre détermination. Ce samedi, le 8 décembre, une vague de manifestations pour le climat va déferler dans le monde entier - et Avaaz fera en sorte que cette mobilisation mondiale arrive jusqu'aux délégués. Rejoignez la marche virtuelle ci-dessous et les membres d'Avaaz présents à Bali arboreront votre drapeau avec le nombre de personnes qui ont signé dans votre pays. Ajoutez votre nom au message ci-dessous et participez à la marche virtuelle dès maintenant :
Marche Virtuelle Mondiale - notre message aux dirigeants internationaux : Les changements climatiques constituent la plus grande menace à laquelle notre planète doit faire face. Il ne reste plus beaucoup de temps pour enrayer le processus.
Vous devez dès maintenant vous attaquer à ce problème. Il vous faut travailler sur un nouveau traité mondial et déterminer des objectifs que les pays devront obligatoirement respecter afin d'éviter la catastrophe climatique. Impliquez-vous sans tarder et nous joindrons nos efforts aux vôtres.
Sauvez Delara
Insérée le 17/11/07
Delara Darabi est une jeune femme iranienne de 20 ans, artiste peintre, condamnée à mort et emprisonnée depuis trois ans pour un crime qu'elle n'a pas commis et pour lequel elle a accepté d'endosser la responsabilité pensant, qu'étant mineur au moment des faits, elle serait épargnée.
Site savedelara.com avec de nombreux autres moyens d'exprimer votre indignation à différents dignitaires et institution iraniens
Je refuse les statistiques éthniques !
Insérée le 03/11/07
En adoptant la loi relative à l’immigration, l’intégration, l’asile, le parlement a modifié la loi Informatique et Liberté en autorisant la collecte de statistiques ethniques dans le cadre d’"études sur la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l’intégration". Dès 2008, une grande enquête publique, portant sur les revenus, le niveau d’étude, etc… prévoit de demander à 24 000 personnes de répondre à des questions comme "De quelle origine vous diriez-vous ?", "et de quelle couleur de peau vous diriez-vous ?" et "Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ?", etc..
Il est urgent de se mobiliser devant ce renoncement aux principes fondateurs de notre République. Aujourd’hui, un appel est lancé :
Je refuse que quiconque me demande ma couleur de peau, mon origine et ma religion. Je refuse que l’on puisse faire de même avec mon conjoint, mes enfants, mes parents. Je refuse que mon identité soit réduite à des critères d’un autre temps, celui de la France coloniale, ou de Vichy.
Je refuse l’idée que la lutte contre les discriminations et l’effort pour l’intégration supposent la création de catégories ethnoraciales. Le prétendre est une manipulation intellectuelle et politique. Je refuse d’accepter que le regard et l’investigation se posent sur les victimes plutôt que sur les auteurs des discriminations. La nécessaire connaissance de la réalité des discriminations doit passer par d’autres moyens comme par exemple, le testing. Je souhaite que l’on cherche à diagnostiquer réellement les pratiques discriminantes pour les sanctionner plus sévèrement. Je refuse qu’une prétendue caution scientifique consolide des stéréotypes racistes qui continuent malheureusement à travailler de l’intérieur la société française.
Je refuse que l’Etat réhabilite un référent racial ethnique ou religieux pour établir des "statistiques ethniques".
Je refuse de modifier les fondements de notre République, et demande au Conseil Constitutionnel de ne pas valider l’article 63 de la loi sur l’immigration.
Non à la peine de mort !
Insérée le 03/11/07
Une résolution appelant à un moratoire mondial sur les exécutions sera présentée en octobre 2007 au cours de la 62e session de l'Assemblée générale des Nations unies. Il est probable que ce texte obtiendra le soutien de pays situés dans toutes les régions du monde.
L’adoption d'une telle résolution représenterait une avancée déterminante vers un monde sans peine de mort. C’est pourquoi Amnesty International mène une campagne de mobilisation, avec la Coalition mondiale contre la peine de mort et d’autres organisations non gouvernementales, en vue de soutenir cette résolution à New York en octobre lors de la 62e session de l’Assemblée générale.
La Coalition mondiale contre la peine de mort braquera les projecteurs sur cette initiative le 10 octobre à l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort, dont le slogan cette année sera Non à la peine de mort ! Le monde décide.
La Coalition mondiale contre la peine de mort a lancé une pétition internationale, qui est basée sur la pétition que la Communauté de Sant'Egidio et Amnesty International avaient diffusée et remise à l’ONU en 2000. La nouvelle pétition a jusqu'à présent réuni 5 millions de signatures.
Moussa Kaka doit être libéré
Insérée le 03/11/07
Reporters sans frontières rend publique, le 15 octobre 2007, la liste des 68 premiers signataires d’un appel à la libération de son correspondant au Niger, Moussa Kaka. La pétition restera ouverte tant que le journaliste n’aura pas été libéré. Pour la signer, témoignez de votre soutien à l’adresse : moussa@rsf.org.
Moussa Kaka, directeur de Radio Saraouniya, correspondant au Niger de Radio France Internationale (RFI) et Reporters sans frontières, a été arrêté le 20 septembre 2007 et inculpé de "complicité de complot contre l’autorité de l’Etat". Il lui est reproché d’avoir eu des contacts réguliers avec la rébellion touareg du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), et notamment avec l’un de ses chefs. Il risque la prison à vie.
Appel à la libération du journaliste Moussa Kaka
Monsieur le Président de la République du Niger, Mamadou Tandja,
Nous, journalistes, artistes et avocats d’Afrique, ne comprenons pas pourquoi Moussa Kaka croupit aujourd’hui à la prison civile de Niamey. Nous avons écouté vos ministres. Ils ne nous ont pas convaincus. Nous avons examiné les prétendues "preuves" que la justice nigérienne a réunies contre lui. Cela aurait dû, selon l’un de vos ministres, nous administrer un "coup de massue". Il n’en a rien été, bien au contraire. Moussa Kaka est innocent du crime de "complicité de complot contre l’autorité de l’Etat" dont on l’accuse. Il doit être libéré.
Non, Monsieur le Président, Moussa Kaka n’est pas un "bandit" comme le prétendent certains de vos ministres. Il est journaliste. Son métier, c’est de rendre compte de la réalité, même celle que l’on voudrait cacher. Il écoute tous ceux qui font l’histoire, qu’ils soient ministres ou présidents, mais aussi rebelles ou marginaux. Et ce métier, il le fait bien. Trop bien, sans doute, pour un gouvernement qui voudrait faire d’une rébellion armée un simple problème de "coupeurs de route". Trop bien pour un gouvernement dont des soldats ont été tués et qui a cédé à la colère.
C’est vrai, Moussa Kaka n’est pas à vos ordres. Son seul tort est de ne pas avoir été le bon petit soldat d’un gouvernement déstabilisé, qui ne voudrait "voir qu’une tête". Ce n’est pas son métier. Son talent le lui interdit. Le maintenir en prison, c’est aggraver la situation. Le Niger y perd beaucoup.
Soutien à Taslima Nasreen
Inséré le 10/10/07
La vie de Taslima Nasreen, écrivain et grande figure du combat pour les droits des femmes, la démocratie et la liberté d’expression, est aujourd’hui gravement menacée en Inde, où elle s’est réfugiée après un exil forcé du Bangladesh en 1994, à la suite d’une fatwa des intégristes musulmans la condamnant à mort.
Il y a quelques semaines, dans le sud de l’Inde, une centaine d’intégristes l’ont agressée et blessée lors de la signature de l’un de ses livres, tandis qu’un parti islamiste appartenant à la coalition gouvernementale mettait sa tête à prix pour 500.000 roupies tout en déposant plainte contre elle et en demandant son expulsion du pays
"Les temps sont mauvais. Je ne sais pas ce qui m’attend. Ou bien les extrémistes vont me tuer, ou bien le gouvernement indien va m’expulser. (…) Où aller ? Les fondamentalistes ont le bras long. Je ne suis pas ici pour combattre l’islam. Je ne fais qu’écrire pour les droits et la liberté des femmes (…). Mais cela fait maintenant seize ans que les extrémistes essaient de me tuer. (…) Si je survis, je viendrai peut-être en Europe en Octobre", écrit-elle à Antoinette Fouque.
L’Inde est, dit-on, la plus grande démocratie du monde. Pour la première fois de son histoire, elle est présidée par une femme, depuis juillet 2007. Or depuis qu’elle y réside, Taslima Nasreen n’y jouit pas de ses pleins droits : la citoyenneté qu’elle a demandée au gouvernement du Bengale lui a été refusée. Ce même Etat a interdit, en novembre 2003, la vente de son autobiographie. Il a fallu une décision de la Haute Cour, en septembre 2004, pour que l’interdiction soit levée. Aujourd’hui, elle risque l’expulsion, voire l’emprisonnement, et ceux qui l’agressent et la menacent ne sont pas sérieusement poursuivis.
Taslima Nasreen doit pouvoir vivre, écrire, être lue, en Inde et dans le monde, en toute hospitalité et en toute sécurité.
A Paris, en novembre dernier, au Colloque "Femmes en mouvements hier et aujourd’hui pour demain", elle disait, évoquant les souffrances de l’exil : "Mais j’ai une maison, c’est l’amour que je reçois des femmes, de toutes les femmes de par le monde".
Par la mobilisation militante, médiatique et diplomatique, nous avons réussi à la sauver en 1994. Nous devons le faire aujourd'hui encore.
Il y va de sa vie, de la liberté des femmes et de la liberté d’expression dans le monde.
Mobilisation générale pour Aung San Suu Kyi
Inséré le 10/10/07
Aung San Suu Kyi, née en 1945, diplômée d’Oxford en philosophie, sciences politiques et sciences économiques, fondatrice de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) en Birmanie, affronte avec un courage exemplaire, sans violence, l’une des pires dictatures de la planète. Un pays interdit depuis plus de trente ans aux organisations humanitaires comme aux journalistes, et où règnent la torture, l’insécurité, la misère et la peur.
Fille d’Aung San, héros national de l’indépendance assassiné en 1947, elle rentre en 1988 en Birmanie pour soigner sa mère gravement malade. La Birmanie qu’elle retrouve est elle aussi très malade et Aung San Suu Kyi réalise alors ce qu’elle avait intuitivement pressenti dès avant son mariage, lorsqu’elle écrivait à Michael Aris, son futur mari : "Je ne te demande qu’une chose, si jamais mon peuple a besoin de moi, c’est de m’aider à remplir mon devoir envers lui.". Cette année-là, elle prend pour la première fois la parole en public devant plusieurs centaines de milliers de personnes, puis elle parcourt inlassablement son pays soumis à la loi martiale. En juillet 1989, elle est assignée à résidence à Rangoon, condamnée au silence et à un isolement complet. En mai 1990, son parti remporte une éclatante victoire aux élections mais la junte militaire n’en tiendra aucun compte.
En 1990, elle reçoit le prix Thorolf Rafto pour la défense des droits de l’homme décerné par la Norvège et le prix Sakharov pour la liberté de pensée décerné par le Parlement européen. Le 10 décembre 1991, le prix Nobel pour la paix faisait connaître son combat au monde entier et l’Alliance des femmes pour la démocratie lançait un appel international.
La publication en France par les Editions des femmes en 1991 du livre Aung San Suu Kyi "Se libérer de la peur" est un geste de solidarité qui vise à intensifier la mobilisation internationale pour obtenir sa libération.
"Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur : la peur de perdre le pouvoir pour ceux qui l’exercent, et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime… Dans sa forme la plus insidieuse, la peur prend le masque du bon sens, voire de la sagesse, en condamnant comme insensés, imprudents, inefficaces ou inutiles les petits gestes quotidiens de courage qui aident à préserver respect de soi et dignité humaine. Un peuple assujetti à une loi de fer et conditionné par la crainte a bien du mal à se libérer des souillures débilitantes de la peur…
Dans un système qui dénie l’existence des droits humains fondamentaux, la peur tend à faire partie de l’ordre des choses… Mais aucune machinerie d’État, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de resurgir encore et toujours, car la peur n’est pas l’élément naturel de l’homme civilisé." A.S.S.K.
"Comme des enfants qui auraient peur du noir, en ces sombres temps, le parler de Suu Kyi nous éclaire."
Si la peur, d’Est en Ouest, peut être aujourd’hui considérée comme universelle parce que simplement humaine, alors la fidélité à soi, le respect de l’autre, l’effort inlassable, la résistance acharnée, l’action humblement quotidienne, le sens des responsabilités, de la dignité, la sagesse d’Aung San Suu Kyi “l’indomptable“ peuvent aussi devenir, par sa lutte exemplaire, des vertus universelles, elles aussi simplement humaines.
L’ascèse quotidienne par laquelle, chaque jour dans l’épreuve, le courage et la sagesse triomphent de la peur et de la folie destructrice, c’est le don non violent qu’Aung San Suu Kyi fait, à nous et au monde, et que nous devons savoir accepter pour tenter de l’arracher à l’ombre et au silence de sa prison, et la rendre à ceux qui l’aiment et ont besoin d’elle. » Antoinette Fouque, Passages, décembre 1991
Le 15 juin 1995, avant la Conférence des Nations unies sur les femmes à Pékin, Antoinette Fouque, députée européenne depuis un an, déclarait lors d’une session du Parlement européen :
"Aung San Suu Kyi ne cède pas, ne négocie pas, ne trahit pas. Elle est vivante, elle lutte, elle nous appelle. (…) Jusques à quand, encore, cette femme-courage et son peuple pourront-ils supporter d’être baillonnés et martyrisés ? Quand nous déciderons-nous à les aider fermement et réellement à faire triompher nos idéaux communs ?"
Sur le chemin du retour de Pékin, elle fait une halte par Rangoon pour rencontrer Aung San Suu Kyi, qui peut alors, pour une courte période, recevoir des visites. Elles parlent longuement de la Conférence sur les femmes, de la démocratie et du bouddhisme, des investissements étrangers, de la prostitution et de la force des femmes…
Le 30 mai 2003, dans le nord de la Birmanie, Aung San Suu Kyi et des militants de son parti échappent à une attaque. Arrêtée peu après, elle est placée au secret. Depuis, gardée en permanence par des militaires, elle vit totalement isolée du monde extérieur.
Au colloque organisé par l'Alliance des Femmes à la Sorbonne le 4 novembre 2006 et dédié Aung San Suu Kyi, Monsieur Ang Kuo représentant la Birmanie en France nous a dit : "Madame Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix en 1991, a 61 ans, le 19-06-06. Elle est détenue dans son propre pays depuis onze ans sous ordre de la junte militaire au pouvoir illégal. Elle est à ce jour la seule lauréate du prix Nobel de la paix à être privée de liberté et à vivre comme prisonnière d’opinion en Birmanie. Nous pouvons, maintenant, constater que l’assignation à résidence d’Aung San Suu Kyi est, cette fois, pire que les précédentes". Même le Prof. Paulo Sergio Pinheiro, Rapporteur Spécial des Droits de l’Homme de l’ONU et le Dr. Ismail Razali, Envoyé Spécial du Bureau du Secrétaire des Nations Unies, n’ont plus le droit d’entrer en Birmanie et de rendre visite au Prix Nobel de la paix birman depuis 2003. Même le Ministre des Affaires Etrangères de Malaisie, Mr. Syed Hamid Albar, envoyé spécial de l’ASEAN, s’est vu refuser par la junte une visite à Madame Aung San Suu Kyi lors de sa visite officielle à Rangoon qui a été abrégée brutalement, le 24 mars 2006, selon l’AFP. Enfermée, surveillée, muselée, elle nous fait cependant entendre son appel constant à soutenir le combat non-violent de son peuple: Mesdames et Messieurs, c’est un très grand honneur et privilège pour moi de me faire aujourd’hui l’écho de la voix de Madame Aung San Suu Kyi, prisonnière d’opinion et de conscience en Birmanie, et de pouvoir vous inviter à faire en sorte que, oui, Mesdames et Messieurs, "notre liberté serve la sienne"!
Soutien au Peuple Birman
Inséré le 06/10/07
A l'initiative d'Aavaz
Après des décennies de dictature, la population birmane se soulève et elle a besoin de notre soutien. Les marches ont été entreprises par des moines et des religieuses et ont cumulé avec des centaines de milliers de manifestants dans les rues.
Lors de la dernière protestation en 1988, les militaires ont assassiné des milliers de manifestants. Mais cette fois-ci, les choses peuvent être différentes si nous appuyons cette lutte. Nous ferons parvenir notre pétition aux pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU – et plus particulièrement au président chinois Hu Jintao.
Touche pas à mon ADN
Inséré le 06/10/07
Charlie Hebdo et SOS Racisme lancent la pétition contre les tests ADN
En instaurant des tests ADN pour prouver une filiation dans le cadre d’un regroupement familial, l’amendement Mariani, adopté par l’Assemblée Nationale, fait entrer la génétique dans l’ère d’une utilisation non plus simplement médicale et judiciaire mais dorénavant dévolue au contrôle étatique.
Cette nouvelle donne pose trois séries de problèmes fondamentaux.
Tout d’abord, des problèmes d’ordre éthique. En effet, l’utilisation de tests ADN pour savoir si un enfant peut venir ou non rejoindre un parent en France pose d’emblée cette question : depuis quand la génétique va t’elle décider de qui a le droit ou non de s’établir sur un territoire ? Au-delà, depuis quand une famille devrait-elle se définir en termes génétiques ? Sont pères ou mères les personnes qui apportent amour, soin et éducation à ceux et celles qu’ils reconnaissent comme étant leurs enfants.
Ensuite, cet amendement fait voler en éclats le consensus précieux de la loi bioéthique qui éloignait les utilisations de la génétique contraires à notre idée de la civilisation et de la liberté.
Enfin, cet amendement s’inscrit dans un contexte de suspicion généralisée et récurrente envers les étrangers qui en vient désormais à menacer le vivre ensemble. Car tout le monde s’accorde à dire que la fraude au regroupement familial ne peut être que marginale au regard des chiffres d’enfants annuellement concernés et au regard de l’absence de raison substantielle qu’il y aurait à frauder dans ce domaine. En effet, quelle étrange raison pousserait les immigrés à faire venir massivement dans notre pays des enfants qu’ils sauraient ne pas être les leurs ? Autrement dit, l’amendement instaurant les tests ADN n’a pas pour fonction de lutter contre une fraude hypothétique mais bien de participer à cette vision des immigrés que nous récusons avec force.
Nous sommes donc face à un amendement qui, sur les plans éthique, scientifique et du vivre ensemble introduit des changements profondément négatifs. C’est pourquoi, nous, signataires de cette pétition, appelons le Président de la République et le Gouvernement à retirer cette disposition, sous peine de contribuer, en introduisant l’idée que l’on pourrait apporter une réponse biologique à une question politique, à briser durablement les conditions d’un débat démocratique, serein et constructif sur les questions liées à l’immigration.
Refusons la misère !
Inséré le 06/10/07
Déclaration de solidarité à l'initiative d'Amnesty International, ATD Quart Monde et du Secours Catholique elle demande :
Que les citoyens, les autorités locales, nationales et les Nations Unies :
- considèrent les plus pauvres comme les premiers acteurs de la lutte contre la pauvreté.
- associent les plus pauvres à la conception, la mise en place et l’évaluation de politiques qui les concernent.
- portent l’ambition d’un monde sans pauvreté, un monde où les droits à la vie familiale, au travail décent, à la participation sociale, culturelle et politique sont respectés.
s- outiennent les événements organisés chaque 17 octobre afin que la participation des personnes en situation de pauvreté reste au coeur de la Journée mondiale du refus de la misère.
- participent aux dialogues qui doivent se mettre en place tout au long de l’année avec les personnes qui, en refusant la misère, créent des chemins vers la paix.