iap_vig_5.jpgMalmené par le relatif échec de Saawariya, l'emblématique réalisateur Sanjay Leela Bhansali se refait une santé artistique en relevant le défi proposé par Jean-Luc Choplin, directeur du Théâtre du Châtelet, de mettre en scène Padmâvatî, un opéra-ballet en deux actes d'Albert Roussel qui n'avait pas été joué depuis 1946 et qui illustre un épisode très romancé de l'histoire de l'Inde...

signage_padvamati.jpg

Albert Roussel et Padmâvatî 
Né à Tourcoing, Albert Roussel s'engage très tôt dans la marine et sert sur le navire Iphigénie pendant plusieurs années. Durant ces années de marine, il découvre moult destinations qui impriment à jamais une parfum d'exotisme qui marque une œuvre somme toute pléthorique. Il se marie en 1909 et fait son voyage de noce en Inde d'où il rapporte le thème dont il s'inspire pour composer entre 1914 et 1918 l'opéra ballet Padmâvatî. C'est son ami Louis Laloy (1874-1944), écrivain et critique musical, connu pour sa grande érudition et sa maîtrise de nombreuses langues (français, anglais, italien, allemand, russe, grec, latin, et mandarin), qui se charge d'écrire le livret. Il faut attendre le 1er juin 1923 pour que l'œuvre soit enfin joué et c'est l'Opéra de Paris qui l'accueille. Très probablement inspiré par les Indes Galantes, l'opéra ballet créé par Jean-Baptiste Rameau en 1735, Roussel perpétue ainsi une forme d'opéra elle-même initiée par Jean-Baptiste Luly le musicien et protégé de Louis XIV, Padmâvatî est une succession de danses reliées entre elles par des textes chantés ou l'exotisme et le merveilleux joue un rôle prépondérant. Sur un plan musical, l'œuvre surprend plus par la grandiloquence de son orchestration et la coloration indianisante que par la personnalité des chants. Cela vaudra à l'œuvre l'incompréhension des puristes et une confidentialité reconnue aujourd'hui comme injustifiée par de nombreux critiques. L'œuvre sera, pour la dernière fois en France, jouée en 1946 et il faudra attendre 2008 pour assister a sa résurrection dans un contexte plus ouvert musicalement et faisant intervenir les talents formés à l'école de Bollywood, un cinéma tout aussi coloré et décomplexé que l'était Roussel.

La légende derrière Padmâvatî
Calqué sur le récit poétique "Padmavat" rédigé par Malik Muhammad Jayasi circa 1540, le livret de Laloy reprend une légende entourant le siège de la ville de Chittor (Chittorgarh) par l'armée du Sultan de Delhi de la dynastie Khilji (1290-1320 A.D.), Alauddin (aussi Ala ud-in) Khalji (aussi Khilji). Dans la réalité, les désirs d'expansion du sultan Alauddin, connu pour son homosexualité notoire et son amour très fort pour Malik Kafur, un eunuque qu'il éleva au rang de général. C'est en 1303 qu'il décida de faire le siège de Chittor (Rajasthan) pour en déloger les Rajpoutes, Il fut contrarié par la résistance de la ville et, une fois conquise, il ordonna le massacre de plus de 30.000 hindous ainsi que la destruction de leurs temples et des statues des divinités. Alauddin par ses conquêtes du Gujarat, de Ranthambhor, Chittor, Warangal, et des royaume d'Hosala & Pandaya, permit de rassembler la quasi-totalité de l'Inde sous une seule autorité et d'empêcher les guerriers mongols de jeter leur dévolu sur le pays. Il mouru en 1316 d'un œdème. 

Voir aussi
Le Livret de Laloy
Padmavat de Malik Muhammad Jayasi en Hindi
Écouter une extrait de Padmâvatî

L'histoire


Acte I - Devant le palais de Chitor


A la fin du XIIIème siècle, durant la guerre qui oppose l’empire Moghol à la ville de Chitor. Padmâvatî est l’épouse du prince Ratan-Sen, le souverain de Chitor. Auparavant, un prêtre Brahmane avait aimé Padmâvatî. Il fut banni de Chitor et est depuis au service du souverain Moghol Alaouddin, éternel rival de Ratan-Sen. Toujours jaloux, le Brahmane cherche à se venger de Ratan-Sen et persuade Alaouddin d’attaquer Chitor. Le peuple attend,devant le palais, l’arrivée d’Alaouddin et de ses émissaires venus signer la paix. Gora, intendant au palais de Chitor, tente d’apaiser la crainte qu’éprouve la foule à l’égard de son ennemi de toujours,mais ses propres soupçons sont éveillés par Badal qui lui confie que, derrière cette délégation pacifique, le rassemblement de l’armée Moghole se prépare dans la plaine. Alaouddin,accompagné du Brahmane et de ses émissaires,arrive à Chitor. Après les échanges de salutations, les deux rivaux partagent la coupe d’alliance tout en admirant les danses données en leur honneur.Alaouddin exprime alors son désir le plus cher : voir Padmâvatî, dont la beauté est célèbre. Ratan-Sen accepte et fait venir sa femme. Dès qu’elle ôte son voile, Alaouddin est ébloui par sa beauté. Il décide de repousser au lendemain  la négociation afin d’y apporter des cadeaux .Le Brahmane s’apprête donc à suivre Alaouddin lorsqu’une sentinelle reconnaît celui qui avait été banni de Chitor et le place en prison. Enfermé, le Brahmane adresse à Ratan-Sen la requête de son maître : Padmâvatî doit lui être remise sous peine d’une reprise des hostilités. Ratan-Sen refuse de céder, les combats reprennent. Padmâvatî se reproche d’être la cause innocente d’un désastre et prie les dieux de la faire mourir plutôt que de la séparer de Ratan-Sen.

padmavati_1.jpg

Acte II - Dans le temple de Siva, pendant la nuit

Dès l’aube, Chitor sera détruite si Padmâvatî n’est pas livrée à Alaouddin. Ratan-Sen conduit ses guerriers à l’assaut des Moghols, dans une ultime tentative désespérée. Padmâvatî est venue joindre ses supplications à celles qui s’élèvent déjà de la crypte. Ratan-Sen rentre blessé de la bataille, ses soldats sont vaincus,et la trêve accordée ne durera que jusqu’à l’aube. Il essaye d’expliquer l’étendue de la catastrophe à Padmâvatî, mais elle ne peut convenir qu’il envisage de céder autre chose que son cadavre au roi Moghol. Ratan-Sen lui décrit les souffrances qu’endurera le peuple de Chitor si Alaouddin n’est pas satisfait.Padmâvatî est décidée à éviter le sacrilège que son époux s’apprête à commettre, et seule la mort peut le lui permettre. Aussi frappe-t-elle Ratan-Sen en plein coeur, s’assurant ainsi de subir le satî, l’immolation volontaire sur le bûcher funéraire de son époux. Padmâvatî, parée comme une jeune mariée, se prépare au sacrifice. Dès les premiers rayons de soleil, la procession se met en marche. Le corps de Ratan-Sen est porté lentement dans la crypte ; Padmâvatî le suit, chancelante .Le bûcher funéraire du roi s’embrase et Padmâvatî est saisie d’un sursaut de terreur. Un grand cri retentit :Alaouddin se précipite dans le temple mais tout ce qu’il parvient à voir est la fumée sortant lentement de la crypte.

Note d'indeaparis.com : Le livret fait référence à l'empire Moghol au XIIIème siècle alors qu'il s'agit plutôt de la dynastie Khalji (aussi Khilji), l'empire moghol ne démarrant qu'en 1526 avec le prince Babur pour s'éteindre en 1857 après la destitution par les anglais du dernier empereur moghol [[Muhammad Bahadur Shah]] à la suite de la [[révolte des Cipayes]].

Biographies

Lawrence Foster - direction musicale
lawrence_foster.jpgNé en 1941 à Los Angeles de parents roumains, Lawrence Foster est un grand adepte de la musique de Georges Enescu. De 1998 à 2001, il est Directeur Artistique du Festival Georges Enescu à Bucarest. Il a notamment enregistré Œdipe avec José van Dam et Barbara Hendricks qui a remporté le Grand Prix du Disque de l'Académie Charles Cros en 1989. A l'occasion de l'anniversaire d'Enescu en 2005, EMI publie une série des oeuvres du compositeur dirigées par Lawrence Foster avec les orchestres de Monte Carlo et de Lyon. En janvier 2003, le Président de la république roumaine, Ion Iliescu, le décore pour services rendus à la musique roumaine. Lawrence Foster est actuellement et pour la sixième saison consécutive Directeur Musical de l'Orchestre de la Fondation Gulbenkian à Lisbonne.
Il est également Chef d'Orchestre d'Honneur de nombreuses phalanges: l'Orchestre National de Lyon, l'Orchestre Symphonique de Berlin, l'Orchestre Philharmonique de Helsinki, l'Orchestre Symphonique de la RAI de Turin, l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, l'Orchestre Philharmonique de Radio des Pays-Bas, l'Orchestre Philharmonique des Pays-Bas, l'Orchestre Symphonique de Vienne, de la Nord Deutsche Rundfunk à Hambourg et de la Nord Deutsche Rundfunk à Hanover. En 2007/2008, Lawrence Foster dirigera l'intégrale des Symphonies de Schumann avec l'Orchestre Philharmonique Tchèque. En mai 2008, il partira en tournée avec le pianiste Jean-Yves Thibaudet, puis en avril 2009,avec l'Orchestre Philharmonique de Monte Carlo en Espagne.Il a également dirigé l'Orchestre Symphonique de Barcelone, l'Orchestre Philharmonique de Monte Carlo, l'Orchestre Symphonique de Jérusalem, l'Orchestre Symphonique de Houston et l'Orchestre de Chambre de Lausanne. Il a travaillé avec plusieurs orchestres de jeunes. En août 2008, il dirigera l'Orchestre de l'Académie au Festival de Musique du Schleswig- Holstein avec le pianiste Evgeny Kissin, puis partira en tournée avec l'Orchestre Philharmonique des Jeunes d'Allemagne en 2009. Dans le répertoire lyrique,Lawrence Foster présente au moins un opéra en version de concert par saison à Lisbonne.
En 2008, il dirigera Eugène Onéguine. Sa carrière le mène dans les plus grandes maisons du monde : le Métropolitain Opera, l'Opéra Royal de Covent Garden, l'Opéra Bastille, et l'Opéra de Berlin. Depuis l'inauguration du Centre de Musique de Los Angeles en 1986 où il a dirigé Otello avec Plácido Domingo dans le rôle titre, Lawrence Foster y a présenté La Bohème,Faust,L'Ange de Feu,Les Noces de Figaro,Falstaff, Don Giovanni, Electra, Samson et Dalila et Nabucco.En 2006,il fait ses débuts au Festival de Bregenz avec l'opéra inachevé de Debussy La Chute de la Maison Usher. En juin 2008, il dirigera, pour la première fois à l'Opéra de Leipzig, Ariane à Naxos de Strauss puis on le retrouvera à l'Opéra de Marseille en septembre 2008 pour Salammbô de Reyer.Au printemps 2009,Lawrence Foster dirigera Pelléas et Mélisande au Staatsoper de Hambourg.

Sanjay Leela Bhansali - Mise en scène
saanjay_leela_bhansali_1.jpgNé en 1963 à Mumbai en Inde, Sanjay Leela Bhansali est réalisateur et chorégraphe. Il étudie l’Odissi, une danse classique indienne et est diplômé du Film & Television Institute of India. Il débute au cinéma en 1989 avec le film Parinda (Le pigeon) dont il chorégraphie et met en scène les parties musicales. En 1993, il est scénariste pour le film 1942: A love story. En 1996, il réalise Khamoshi : The musical, son premier film, qui traite des difficultés relationnelles entre une jeune femme passionnée de musique et ses parents sourd-muets. Trop éloignée des thèmes standards des films bollywoodiens, l’histoire ne parvient pas à attirer un large public. En 1999, son deuxième film, Hum Dil De Chuke Sanam, rencontre en revanche un immense succès et est récompensé par cinq Filmfare Awards dont ceux de meilleur film et meilleur réalisateur. Ce film lui permet de se lancer dans un projet ambitieux, Devdas, une nouvelle adaptation du roman de Saratchandra Chattopadhayay.Le film sort en 2002 et remporte un succès qui dépasse les seules frontières de l’Inde. La distribution compte Shahrukh Khan, Aishwarya Rai et Madhuri Dixit, choisie pour sa parfaite maîtrise des danses classiques.Pour la première fois dans l’histoire du cinéma, un film indien fait l’ouverture du Festival de Cannes. Devdas est également nommé aux Oscars. Début 2005, Black sort sur les écrans avec Amitabh Bachchan et Rani Mukerji dans le rôle d’une jeune aveugle sourde et muette. Ce film, totalement atypique au regard des standards produits par Bollywood, est néanmoins un succès salué par le public et par la critique. Il obtient 11 récompenses dont celles du meilleur réalisateur et du meilleur film. En 2007 sort Saawariya, inspiré du roman Les nuits blanches de Fedor Dostoïevski. Dans ses films, le réalisateur cherche à lier images et musique afin de créer une atmosphère particulière et une identité forte. Il reconnait lui-même ne commencer la réalisation d’un film qu’après en avoir entièrement définit un univers musical.

Filmographie
Saawariya (2007)
Black (2005)
Devdas (2002)
Hum Dil De Chuke Sanam (1999)
Khamoshi: The Musical (1996)
Kareeb (1998)
1942: A Love Story (1993)
Parinda (1989)


Lire l'interview de Sanjay Leela Bhansali

Omung Kumar Bhandula - scénographie
omung_kumar_bhandula.jpgSurnommé OK en référence au jeu de télévision Ek minute qu’il anime pendant 5 ans,Omung Kumar Bhandula est aussi connu sous le nom d’Omang Kumar. Présentateur de nombreux jeux télévisés en Inde, il est également mannequin pour les marques Ponds, Cadbury’s, Shogan ou encore Milk. Omang Kumar débute sa carrière comme directeur artistique dans l’agence de publicité indienne Hindustan Thompson Associates. Il lance avec son partenaire Tarun Chopra, sa propre agence évènementielle, Opus Planet, qui se charge d’organiser des conférences en Inde et dans le monde entier pour des multinationales comme Lakme, Times of India,Motorola ou encore Colgate. Il réalise également de nombreux décors de plateaux de télévision (environ 150) et d’évènements tels que le Femina Miss India (1998, 1999, 2000, 2002 et 2004), le Filmfare (1998, 1999 et 2002) ou encore les Zee cine Awards (1999, 2002 et 2006). Omang Kumar réalise également la scénographie de nombreux films indiens,et prend la direction artistique de films tels que Dil Hai Tumhaara en 2002, Fidaen 2004, Black en 2005, Pyaar Ke Side Effects en 2006 ou cette année Saawariya. En 2004, il remporte le prix Apsare Guild Award dans la catégorie meilleure direction artistique et le prix Durian Interior Design dans la catégorie meilleurs décors pour le film Black réalisé par Sanjay Leela Bhansali. Pour pénétrer dans le monde de ce réalisateur, Omang Kumar construit une identité visuelle autour d’une palette de bleus, installant l’histoire de Saawariya dans une Inde intemporelle. Enthousiasmé par le concept, il rebaptise Opus Planet, Blue Lotus Productions. En 2005, il remporte le Indian Telly Award dans la catégorie meilleure direction artistique pour le sitcom Sarabhai vs Sarabhai et pour les cérémonies Hero Honda TV Academy Awards et Max Stardust Awards. 

Tanusree Shankar - chorégraphie
Née en 1956 à Calcutta, la chorégraphe indienne Tanusree Shankar est une figure majeure de la danse contemporaine de son pays. Dans les années 70, elle se fait connaître comme danseuse au sein du Centre for Performing Arts d’Ananda Shankar, qu’elle épouse en 1974. Tanusree Shankar créé la Tanusree Shankar Dance Company et développe un style qui s’inspire des chorégraphies d’Uday Shankar, son beau-père,où la danse y est mise en scène de façon théâtrale. Adoptant la technique de son illustre lignée avec la New Dance,Tanusree Shankar cherche à transmettre un contenu universel à travers les formes classiques des danses indienne et moderne, des ballets occidentaux. La plupart des musiques de ses chorégraphies sont composées par Ananda Shankar, son mari, ce qui a permis de rendre populaire la “musique du monde”.
Elle signe la chorégraphie de nombreux ballets pour sa troupe qui se produit dans plus de 40 pays.A New-York, elle a dirigé des masters class à l’Ecole Contemporaine de Danse de Martha Graham et au Centre de Danse américain d’Alvin Ailey. Elle participe également aux workshops du festival de musique et de danse WOMAD de Reading. En 2001, sa troupe participe au Festival Fringe d’Edinburgh. Elle remporte en 2002 le Uday Shankar Award avec l’une de ses dernières productions, Uddharan (élévation de l’âme),chorégraphiée sur la musique de Rabindranath Tagore, poète et philosophe indien du XXème siècle, et racontée par Amitabh Bachchan, acteur du cinéma indien. Tanusree Shankar joue dans de nombreux films et séries télévisées, comme Satyajit Ray Presents en 1986.Le film Hemanter Pakhi, qui retrace l’histoire de sa carrière reçoit en 2004 le prix national du meilleur film de la région. En 2006, elle joue dans le film de Mira Nair, The Namesake (Un nom pour un autre).

petits_rats.jpg
D'adorables petits rats made in India entourent la chorégraphe Tanusree Shankar

Rajesh Pratap Singh - costumes
rajesh_pratap_singh.jpgOriginaire du Rajasthan, Rajesh Pratap Singh vit à New Delhi.Après avoir obtenu son diplôme de styliste en 1994 au National Institute of Fashion Technology de Delhi, il créé sa ligne de prêt-à-porter à destination des marchés locaux et d’outre-mers en 1996. Rajeh Pratap Singh puise dans ses racines pour dessiner des vêtements qui se distinguent par leur coupe épurée et leur construction méticuleuse. Sa signature :un travail simple et moderne qui reflète véritablement l’attention qu’il porte au détail.
Rajeh Pratap Singh représente l’Inde dans de nombreux pays afin de promouvoir la mode indienne sur les marchés à l’étranger. Il est invité par l’Indian Trade Promotion Council (ITPC) à exposer ses collections à Tel- Aviv en 2000 et Osaka en 2000 et 2001. En 2003, il est sélectionné pour participer au Festival de la Mode de Jakarta qui a pour objectif le développement des échanges interculturels du textile. La même année, il participe au Khadi Show organisé par la Haute Commission Anglaise afin de promouvoir l’artisanat indien, au Victoria and Albert Museum de Londres.
Il reçoit de nombreux prix, notamment le Kingfisher Designer of the Year en 2001 et en 2005, ainsi que le Best Menswear Designer aux Fashion Awards de 2006. Il propose également ses collections à certaines enseignes internationales telles que Colette (Paris) ou encore Alan Bilzerian (Boston).

danseuses_padmavati.jpg
Un croquis de Rajesh Pratap Singh

Alain Fondary - baryton
Alaouddin
alain_fondary.jpgNé en France, Alain Fondary interprète de nombreux rôles de baryton dramatique du répertoire français (Massenet, Bizet, Saint-Saëns...) et du répertoire italien (Verdi, Puccini...). Il débute dans le rôle de Tonio dans Paillasse de Leoncavallo et chante depuis sur la plupart des grandes scènes françaises. Il est très remarqué pour ses débuts à l'Opéra de Paris en février 1984 dans Jérusalem de Verdi, puis dans Rigoletto et dans Nabucco en 1987 ou encore dans Thaïs en 1988 à l'Opéra Comique. On l'entend régulièrement en France où il triomphe dans quatre de ses rôles verdiens:Rigoletto,Falstaff,Macbeth et Simon Boccanegra.Les Chorégies d'Orange l'invitent régulièrement et le Festival de Radio France et de Montpellier lui offrent le rôle-titre de Henry VIII de Saint-Saëns en juillet 1989 et celui d'Etienne Marcel du même compositeur en 1994.
Sa carrière internationale le conduit régulièrement à se produire sur des scènes prodigieuses, notamment au Covent Garden en 1985 dans La Fanciulla del West de Puccini, à la Scala de Milan en 1986 dans Aïda ou encore à Munich dans Les Contes d'Hoffmann en 1987.
Au cours de cette même saison, il fait ses débuts aux Etats-Unis à l’Opéra de San Francisco dans le rôle de Scarpia dans Tosca. Il chante également à la Fenice de Venise en 1989 dans le même ouvrage, puis la même année aux côtés de Placido Domingo au Liceu de Barcelone dans Samson et Dalila de Saint-Saëns. Il fait des débuts éclatants au Teatro Colon de Buenos Aires dans le rôle titre de Falstaff au cours de la saison 1992-93, ce qui lui vaut d'être réinvité par ce théâtre dans Un Bal masqué. En 1996, il interprète le rôle de Shylock dans Le Marchand de Venise de Reynaldo Hahn, donné pour la première fois aux Etats Unis à l'Opéra de Portland. Il est fréquemment invité au Metropolitan Opera et à l’Opéra de Chicago. En 2000, il se produit sur la scène de l’Opéra de Monte Carlo dans Cecilia, création mondiale de Charles Chaynes. On l’entend également à Athènes en 2001 dans Les Contes d’Hoffmann et remporte un grand succès au Festival de Charleston en 2003 dans Lakmé de Délibes. La même année, il chante à Toronto dans Tosca et dans La Grande Duchesse de Gérolstein d’Offenbach à l’Opéra de Toulon. En 2004, il est à l’Opéra Royal de Wallonie dans Le Dialogue des Carmélites.
En janvier dernier, il chante le rôle de Frère Boniface dans Le Jongleur de Notre-Dame de Massenet à l’Opéra de Metz. En janvier 2008, il sera Scarpia dans Tosca à l’Opéra de Dijon.

Sylvie Brunet - Mezzo-soprano
Padmâvatî
sylvie_brunet.jpgPremier prix de la Fondation pour la vocation et premier Grand Prix de l’AROP, Sylvie Brunet est rapidement invitée sur les principales scènes internationales : Diane dans Iphigénie en Tauride à la Scala de Milan en 1992, le rôle-titre dans Armide de Lully au Théâtre des Champs-Élysées, Aida à Bercy... Elle décide ensuite de s’orienter vers les grandes figures du répertoire de mezzo-soprano : Dalila à Catane, Séville, Montpellier, Eindhoven et Bonn ; Madame de Croissy dans Le Dialogues des carmélites à Zurich, Séville, Saint-Étienne et Santiago du Chili ; Azucena dans la version française d’Il trovatore à Martina Franca et Montpellier (diffusé ensuite en CD) ;Suzuki dans Madama Butterfly à l’Opéra national de Paris et à Tokyo ; Charlotte dans Werther à Tel-Aviv et à Liège ; Santuzza dans Cavalleria rusticana à Dublin et Séville ; Ottavia dans L’incoronazione di Poppea au Festival d’Aix-en-Provence et aux Wiener Festwochen avec Marc Minkowski ; Marguerite dans La Damnation de Faust à Toulon, Avignon et Zurich ;et bien sûr Carmen,abordée à Turin, reprise notamment à Zurich et Bonn, ainsi qu’en Grèce et au Canada.
Élargissant sans cesse son horizon, Sylvie Brunet ajoute chaque saison de nouveaux rôles à son répertoire. Les plus récents : la Comtesse dans La Dame de pique à Montpellier, Ulrica dans Un ballo in maschera en Avignon, Sélika dans L’Africaine et Cassandre dans Les Troyens à l’Opéra national du Rhin,Hérodias dans Salomé à Saint-Étienne. Également très sollicitée en concert, elle chante notamment Roméo et Juliette de Berlioz à Birmingham et Ténérife avec Marc Minkowski et Le Requiem de Verdi à Monte-Carlo avec Georges Prêtre.
En 2007, elle est Carmen au Théâtre du Châtelet, dans une mise en scène de Martin Kusej et sous la direction de Marc Minkowski.

Finnur Bjarnason - ténor
Ratan-Sen
finnur_bjarnason.jpgNé à Reykjavik, en Islande, Finnur Bjarnason étudie le chant à la Guildhall School of Music and Drama de Londres. Il entame ensuite une carrière qui le conduit aussi bien sur les scènes lyriques que dans les salles de concert. À l’opéra, il apparaît à l’Opéra d’Islande dans Le Viol de Lucrèce de Britten et Tamino dans La Flûte enchantée. Le Glyndebourne Touring Opera et le Festival de Glyndebourne lui offrent Don Ottavio dans Don Giovanni, le Festival de Grange Park le rôle de Tebaldo dans I Capuleti e i Montecchi de Bellini, l’English National Opera l’accueillant dans Ariodante de Handel et le Staatsoper unter den Linden de Berlin dans L’Orfeo de Monteverdi. Soliste dans la troupe du Komische Oper de Berlin, il y chante notamment Tamino, Don Ottavio,Belmonte dans L’Enlèvement au Sérail,Albert
Herring et Lenski dans Eugène Onéguine.À Paris, il se produit, entre autres, au Châtelet dans Tannhäuser et L’Orfeo (production également présentée à Lille, Caen et Strasbourg, avec Emmanuelle Haïm au pupitre) et au Théâtre des Champs-Élysées dans Le Couronnement de Poppée. En concert, Finnur Bjarnason interprète notamment Le Messie au Barbican Centre de Londres,au Symphony Hall de Birmingham et, pour ses débuts aux États-Unis,à la Handel & Haydn Society de Boston, Alexander’s Feast de Handel avec la Radio de Bavière sous la direction de Marcus Creed, et La Passion selon saint Jean à Liverpool, Glasgow et Cardiff. En récital, il se produit sur BBC Radio 3, à St.George’s Brandon Hill avec Emma Kirkby, Anthony Rooley et Eugene Asti, et au Wigmore Hall de Londres dans un programme dédié à Shakespeare avec Graham Johnson au piano, puis dans un programme Schubert avec le même accompagnateur et la soprano Joan Rodgers.

Laurent Alvaro - baryton
Gora
laurent_alvaro.jpgNé à Bordeaux en 1972,Laurent Alvaro acquiert d’abord une riche formation musicale (piano, basson, viole de gambe, écriture, direction d’orchestre) avant d’intégrer l’ atelier puis la troupe de l’Opéra national de Lyon en 1995. Il y aborde alors ses premiers rôles de baryton: Le Père dans Hansel et Gretel, le rôle-titre de L'Orfeo de Monteverdi, Demetrius dans Le Songe d’une nuit d’été de Britten mis en scène par Robert Carsen, Jupiter dans Orphée aux Enfers, Schaunard dans La Bohème, Pantalon et Farfarello dans l'Amour des Trois Oranges.
Il interprète Testo dans Le combat de Tancrède et Clorinde, le Dancaïre dans Carmen au Grand Théâtre de Genève et à l’Opéra de Reykjavik, Germano dans L’Echelle de soie , Ramiro dans L’ Heure espagnole avec la Philharmonie de Lorraine, Danilo dans La Veuve Joyeuse à l’Opéra de Dijon, Ned Keene dans Peter Grimes de Britten et Albert dans Werther à l’Opéra de Tours, Ping dans Turandot mis en scène par Zhang Yimou au Stade de France à Paris et à l’Olympia Stadium de Munich, l’orateur dans La Flûte enchantée. Régulièrement invité par le Théâtre du Châtelet depuis 1999, on a pu l’entendre dans Doktor Faust de Busoni, Les Troyens de Berlioz, La Belle Hélène, Louise de Charpentier, Hamlet d’Ambroise Thomas, Thaïs et Werther de Massenet, le rôle titre du Luthier de Venise de Gualtiero Dazzi, ainsi que dans L’Or du Rhin mis en scène par Bob Wilson sous la direction de Christoph Eschenbach.
En concert, il interprète Les Chants du compagnon errant de Mahler, Les Tréteaux de Maître Pierre de De Falla, Le Bal Masqué de Poulenc, la 9ème Symphonie de Beethoven et le Requiem de Mozart,La Voix de la mémoire création de Daniel Galay et Nerjine dans Le Premier cercle de Gilbert Amy avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Il chante notamment au Concertgebouw d’Amsterdam, au Barbican Center de Londres, au Festival de Ravenne,au Festival de Radio France à Montpellier,sous la direction de chefs tels que Michel Plasson, Alain Lombard, Marc Minkowski, Kent Nagano, John Eliot Gardiner,David Robertson, Peter Eötvös. Il est régulièrement invité par Jean-François Zygel dans sa Boîte à musique sur France 2, en direct sur France Musique dans son Cabaret Classique et au Théâtre du Châtelet dans ses Leçons de musique.

Yann Beuron - ténor
Le Brahmane
yann_beuron.jpgRévélation Musicale de l’Année 1999 (prix décerné par le Syndicat Professionnel de la Critique), Yann Beuron est issu du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (classe d’Anna Maria Bondi où il obtient un premier prix de chant en 1996 à l’unanimité).
En décembre 1995, il chante Belmonte dans L’Enlèvement au sérail à l’Opéra du Rhin sous la direction de William Christie. L’année suivante, il fait ses débuts dans la nouvelle production d’Hippolyte et Aricie de Rameau au Palais Garnier, scène qu’il retrouve en 2004 pour une nouvelle production de L’Heure espagnole de Ravel et en 2006 pour une nouvelle production d’Iphigénie en Tauride. Dès lors les engagements se multiplient, en France et à l’étranger :Cosi fan tutte à Bordeaux et Stuttgart,Idomeneo à Marseille, Don Giovanni à Lisbonne, Le Barbier de Séville et Mignon à Toulouse, La Cenerentola de Rossini à la Monnaie de Bruxelles et à Lausanne,Falstaff à Marseille et au Festival d’Aix-en-Provence, La Belle Hélène au Théâtre du Châtelet, Hamlet et L’ Heure espagnole au Royal Opera House Covent Garden. En 2003, Yann Beuron fait ses débuts aux Etats-Unis au San Francisco Opera (Le Barbier de Séville). La saison dernière, sa prestation dans Iphigénie en Tauride à l’Opéra Garnier est particulièrement saluée par la critique.
Régulièrement invité à se produire en concert,Yann Beuron chante avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre de Bordeaux-Aquitaine, l’Ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio France et l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam.

François Piolino - ténor
Badal
francois_piolino.jpgAprès des études de chant au Conservatoire de Lausanne et à la Guildhall School de Londres,François Piolino obtient un Premier Prix au CNSM de Paris. Il travaille depuis plusieurs années avec le ténor Guy Flechter. A Londres, il rencontre William Christie, qui l’invite à rejoindre les Arts Florissants, avec qui il collabore durant plus de onze ans. On l’entend dans Didon et Enée de Purcell (le Marin et l’Esprit) au Festival d’Aix-en- Provence dans des oeuvres de Charpentier, tels le Te Deum, Médée (un Corinthien et la Jalousie) à l’Opéra Comique et La Descente d’Orphée aux Enfers (Tantale) à la Scala de Milan, ou au Teatro Colón de Buenos Aires. Avec Jean-Claude Malgoire, il participe à la trilogie des opéras de Monteverdi, au Théâtre des Champs-Élysées : il est Orphée et Apollon dans L’Orfeo,Télémaque et Jupiter dans Le Retour d’Ulysse dans sa patrie et Lucano dans Le Couronnement de Poppée.
Marc Minkowski lui demande d’incarner Mercure dans Orphée aux Enfers d’Offenbach; Lucano dans Le Couronnement de Poppée aux Wiener Festwochen et au Festival d’Aix-en-Provence ; Don Basilio des Noces de Figaro à Baden-Baden (mise en scène de Sir Richard Eyre). A l’Opéra National de Paris, on peut l’entendre au Palais Garnier dans Pulcinella de Stravinsky ;dans Hippolyte et Aricie (Tisiphone) ou dans Les Indes Galantes de Rameau (direction William Christie); à l’Opéra Bastille, dans Les Noces de Figaro (Don Curzio), dans la mise en scène de Giorgio Strehler ; et dans La Flûte enchantée (Monostatos) mis en scène par Robert Wilson.
Au Théâtre du Châtelet, il chante le Requiem de Mozart, il est Scaramuccio dans Ariane à Naxos,Schmidt dans Werther,et Manto dans Les Paladins de Rameau (direction William Christie).
L’Opéra national de Lyon l’engage pour de nombreuses productions : Orphée aux enfers (Mercure), La Traviata (Gastone), La Flûte enchantée (Monostatos, rôle qu’il chante également aux Festivals d’Aix-en-Provence, d’Edimbourg, et de Gstaad), Ariane à Naxos (Scaramuccio) ; La Dame de Pique (Tchekalinski). François Piolino donne également des concerts d’oratorio, de musique de chambre et des récitals, notamment à l’Opéra nationalde Lyon et à l’Opéra Bastille.

Blandine Folio Peres - mezzo-soprano
Nakamti
blandine_folio_peres.jpgBlandine Folio Peres commence ses études musicales par la flûte traversière, et obtient une maîtrise de musicologie. Elle se consacre ensuite au chant et rentre en 2002 au CNSM de Paris dans la classe de Pierre Mervant où elle obtient son diplôme en juin 2006. Elle passe quelques mois,afin de se perfectionner,à la Muskhochshule de Berlin avec la mezzo Anneliese Fried avec qui elle continue de travailler régulièrement.
Elle débute sa carrière au sein d’ensembles vocaux allant de la musique baroque au répertoire contemporain tels que les Jeunes Solistes (direction Rachid Safir), ou Fuoco e Cenere (direction Jay Bernfeld).
Sur scène, elle interprète La Belle Hélène et Barbe Bleue d’Offenbach, l’Enfant dans L’Enfant et les sortilèges de Ravel, la première prieure du Dialogues des Carmelites de Poulenc, la nourrice d’ Eugène Onéguine de Tchaïkovski, ces deux derniers opéras mis en scène par Emmanuelle Cordoliani. Durant la saison passée elle chante Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’Opéra de Rouen et le rôle titre de Mme Flora dans Le Médium de Menotti à l’Opéra de Lille,Reims et Tourcoing, la mezzo soliste du Stabat Mater de Dvorák et Un Tango pour M.Lautrec mis en scène par Bianca Li (rôle de Mme Yvonne).

Alain Gabriel - ténor
La Sentinelle
alain_gabriel.jpgNé en Belgique,Alain Gabriel obtient plusieurs prix au Conservatoire Royal de Musique de Liège, puis à l’École de chant de l’Opéra de Paris, dans la classe de Michel Sénéchal. C’est au festival des Flandres qu’il fait ses débuts, dans La Navarraise de Massenet et Falstaff de Verdi,avant d’entamer une collaboration régulière avec les principaux théâtres et festivals français.
On citera Strasbourg (Louise,L’Africaine,Benvenuto Cellini et Don Carlos), Nice (Le Pauvre matelot, Le Mariage secret, Les Troyens, Lucia di Lammermoor), Bordeaux (La Flûte enchantée, L’ or du Rhin, La Belle Hélène...), Marseille (Roméo et Juliette, La Femme sans ombre, Don Quichotte...) ou Lyon (Un chapeau de paille d’Italie, la création du Premier Cercle de Gilbert Amy). A Paris, on peut notamment l’entendre à l’Opéra- Comique, en 1990, dans la rare Manon Lescaut d’Auber, puis au Châtelet, en 2000, 2001 et 2003 dans La Belle Hélène,et, en 2004, dans La Grande- Duchesse de Gérolstein. Il participe également à plusieurs résurrections du Théâtre français de la musique, jouées au Théâtre Impérial de Compiègne : Henry VIII de Saint-Saëns pour la réouverture du bâtiment, suivi entre autres du Songe d’une nuit d’été de Thomas et du Domino Noir d’Auber.
À l’ étranger, Alain Gabriel se produit fréquemment à Liège (tout récemment dans Orphée aux enfers et la résurrection de Pière li Houyeu d’Eugène Ysaÿe) et à Genève (Tosca, Don Carlo, Hamlet). En 1997, il fait ses débuts américains dans Roméo et Juliette à Baltimore, et le Canadian Opera de Toronto l’accueille ensuite dans Le Barbier de Séville. En juin 2000, Alain Gabriel incarne Gastone dans La Traviata filmée à Paris et à Versailles, et retransmise en direct par les télévisions du monde entier. En 2007, il incarne Basilio dans Les Noces de Figaro au Festival d’Aix-en-Provence et au Théâtre du Luxembourg.

Orchestre Philharmonique de Radio France
Directeur musical :Myung-Whun Chung
2007 marque le 70ème anniversaire du premier Orchestre Philharmonique créé dans les années 1930 aux côtés de l’Orchestre National, de l’Orchestre Lyrique et de l’Orchestre de Chambre de la radio française. Refondé en 1976 sous l’inspiration des critiques formulées par Pierre Boulez à l’encontre des formations symphoniques traditionnelles, le nouvel Orchestre Philharmonique, rebaptisé Orchestre Philharmonique de Radio France en 1989, a l’originalité de pouvoir s’adapter à toutes les configurations possibles du répertoire, du classicisme à nos jours : ses 141 musiciens peuvent se partager simultanément en plusieurs formations pour jouer aussi bien en ensemble instrumental, en orchestre de chambre qu’en grande formation symphonique.
L’Orchestre Philharmonique permet ainsi à Radio France d’offrir à son public et à ses auditeurs une très grande variété de programmes, présentés Salle Pleyel (où l’Orchestre est en résidence pour un minimum de 20 programmes originaux depuis sa réouverture en septembre 2006), à la Cité de la musique (où il contribue à une programmation thématique originale aussi bien dans le répertoire des XXème et XXIème siècles que dans le répertoire classique), Salle Olivier Messiaen (pour les programmes à destination du jeune public) et au Théâtre du Châtelet (programmation
lyrique).
Les musiciens de l’Orchestre Philharmonique de Radio France et leur directeur musical Myung-Whun Chung travaillent ensemble depuis mai 2000. De nombreuses tournées marquent cette collaboration. En 2007, l’Orchestre se produit aux Etats-Unis, au Japon, en Chine, en Corée et en Allemagne.
L’Orchestre a le plaisir de jouer avec des personnalités aussi exceptionnelles que Pierre Boulez et Valery Gergiev et développe une relation privilégiée avec les meilleurs chefs de la nouvelle génération : Gustavo Dudamel, Mikko Franck, Alan Gilbert, Manfred Honeck, Philippe Jordan, Kazuchi Ono,Pascal Rophé et François-Xavier Roth.Les musiciens retrouvent aussi régulièrement Vladimir Fedoseyev, Eliahu Inbal et Leonard Slatkin.
Les musiciens de l’Orchestre Philharmonique offrent les clefs du répertoire symphonique au public scolaire comme au public familial, en musique et avec humour avec la complicité du compositeur, pianiste et improvisateur Jean-François Zygel ou en collaboration avec les conteuses Valérie de la Rochefoucauld et Murielle Bloch. L’ensemble des musiciens de l’Orchestre Philharmonique de Radio France et Myung-Whun Chung sont nommés par UNICEF France, Ambassadeur de l’UNICEF depuis septembre 2007.