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Les femmes gouvernent en Inde et c’est une femme, Pratibha Patil, qui préside le pays. Le sort réservé aux femmes indiennes n’en reste pas moins alarmant, malgré l’interdiction du gouvernement, les infanticides des filles perdurent, y compris à New Delhi la capitale. Entretien avec Ravni Thakur, membre du Parti du Congrès, professeur au département des études est-asiatiques à l’université de Delhi. Une interview réalisée par Claire Stephan pour ARTE Journal.
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Voilà des années que l'Inde attendait son circuit de Formule 1 et le voilà enfin prêt pour un prochain grand prix qui devrait être programmé en 2011. Baptisé en avril 2011 Buddh International Circuit, il a été dessiné par l'architecte allemand Hermann Tilke. Sa longueur de 5.141km et de nombreuses lignes droites en font un circuit très rapide et très technique. Situé à Greater Noida dans l'état de l'Uttar Pradesh, le long du Yamuna Expressway entre Noida et Agra, il pourra, à terme, accueillir jusqu'à 200.000 spectateurs.
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All India Radio (AIR) officiellement connue sous l'appellation Akashvani (आकाशवाणी, ākāshavānī), littéralement "la voix du ciel" est une radio faisant partie du groupe Prasar Bharati (Broadcasting Corporation of India) qui dépend du ministère de l'Information et de Diffusion (Ministry of Information and Broadcasting Indien,Créée en 1936, All India Radio est adossée la télévision nationale Doordarshan qui dépend du même groupe : Prasar Bharati.Aujourd'hui AIR représente un réseau de 232 stations avec 149 émetteurs en ondes moyennes (MW), 50 émetteurs en ondes courtes (SW) et 171 émetteurs en modulation de fréquence (FM). La couverture du territoire est assurée à 91.79% et touche 99.14% de la population indienne. All India Radio émet en 24 langues et 146 dialectes sur le territoire national et en 27 langues (17 langues nationales et 10 langues étrangères) à destination de l'étranger.
Liens utiles
Site officiel de All India Radio : http://allindiaradio.org
Liste des bureaux régionaux d'AIR : http://allindiaradio.org/address/addNew.html
Ministry of Information and Broadcasting Indie : http://mib.nic.in
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Législatives en Inde - Lok Sabha
Élection 2009 - Faits et chiffres
Nombre d'électeurs
714 millions d'électeurs
Nombre de partis politiques
1.055
Nombre de bureaux de vote
834.944 bureaux de vote (répartis sur 29 états et sept territoires de l'Union indienne)
Nombre de machines de vote électronique
1,37 millions
Nombre de circonscriptions parlementaires
543 (Général : 423 - sièges réservés à certaines castes : 79 - sièges réservés à certaines tribus : 41)
Nombre de fonctionnaires électoraux
5,5 millions
Nombre de forces de sécurité
2,1 millions de policiers et forces paramilitaires
L'État comptant le nombre maximum d'électeurs
Uttar Pradesh (110 millions)
L'État comptant le nombre minimum d'électeurs
Sikkim (281.937)
La plus grande circonscription parlementaire en termes de superficie
Ladakh (1.73.265 kilomètres carrés)
La plus grande circonscription parlementaire
Unnao (1,897 millions d'électeurs)
La plus petite circonscription parlementaire
Les îles Lakshadweep (44.424 d'électeurs)
Le bureau de vote situé à une hauteur la plus élevée en Inde
AuleyPhu à Leh en-dessous de Ladakh (15.300 pieds d'altitude)
Taux total de participation électorale enregistrée en Inde
60% (428 millions)
Le plus grand nombre de bureaux de vote
Uttar Pradesh (128.112)
Le plus petit nombre de bureaux de vote
Sikkim (581)
Le nombre total de candidats aux élections
8070 (hommes : 7514 - femmes : 556)
Le nombre le plus élevé de candidats d'une seule circonscription parlementaire
43 (Chennai South)
Le nombre le plus bas de candidats d'une seule circonscription parlementaire
1 (Nagaland)
1 - Troisième front (Third Front)
74 sièges (-27), soit 13,6% de l'ensemble
- Parti de la société majoritaire : 21 (+2)
- Front de gauche (essentiellement le PCI(M)) : 20 (-33)
- Biju Janata Dal : 14 (+3)
- Anna Dravida Munnetra Kazhagam : 9 (+9)
- Autres : 10 (+2)
2 - Quatrième front (Fourth Front)
27 sièges (-37), soit 5% des sièges
- Parti socialiste : 23 (-13)
- Parti national du peuple : 4 (-20)
3 - Alliance démocratique nationale (National Democratic Alliance)
159 sièges (-17), soit 29,3% des sièges
- Janata Dal (Unifié) : 20 (+12)
- Shiv Sena : 11 (-1)
- Autres : 12 (-6)
4 - Autres partis et indépendants
21 sièges soit 3,9% des sièges
5 - Alliance progressiste unifiée (United Progressive Alliance)
262 sièges (+79), soit 48,2% des sièges
- Parti du Congrès : 206 (+61)
- Trinamool Congress : 19 (+17)
- Dravida Munnetra Kazhagam : 18 (+2)
- Parti du congrès nationaliste : 9 (=)
- Autres : 10 (=)
Voir aussi
Les partis politiques en Inde
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Vidéos et reportages
Revue de presse
Le combat des dix dernières familles juives de New Delhi
06/06/11 - Guysen.com
"Dans la capitale de l’un des pays les plus multi-religieux, un rabbin qui n’a jamais été ordonné est attaché aux traditions antiques. « Notre approche libérale nous permet de survivre », explique le secrétaire honoraire de la synagogue. A New-Delhi, ce rabbin permet à dix familles juives de pratiquer le culte."
La Communauté juive en Inde
11/07/09 - Couleur indienne
"Ces derniers élèvent une synagogue en 1568 au coeur du quartier juif de la ville. Mais ils en refusent l'accès aux premiers juifs indianisés. C'est aujourd'hui le principal vestige de la présence juive à Cochin, visitée comme telle par les touristes. Mais même si le lieu ferme le vendredi et le samedi pour Shabbat, il y a bien longtemps qu'il n'y a plus de rabbin ni de cérémonie."
Des Bnei Menashe s'installent en Israël
26/08/07 - blogdei
"Les Bnei Menashe soutiennent descendre d'une des tribus perdues d'Israël. Le groupe est arrivé en Israël en fin de semaine dernière grâce à un organisme, Shavei Israël, situé à Jérusalem. Les nouveaux immigrants sont actuellement logés à Pardes Hanna."
Les Juifs de Bombay ont le coeur qui balance entre leur patrie et Sion
04/02/07 - blogdei
"Pour les 4 480 juifs de l’Inde, dont 80 % vivent à Bombay, la vie est un éternel dilemme entre s’installer en Israël ou rester en Inde. Bien que l’émigration soit considérablement inférieure à celle des années qui ont suivi l’indépendance de l’Inde, en 1947 (il y eut un exode massif après la formation d’Israël, en 1948), le nombre de juifs à Bombay ne cesse de diminuer. Tant les Bene Israël (littéralement, “fils d’Israël”), qui ont échoué sur la côte occidentale de l’Inde après un naufrage il y a deux mille ans, que les juifs baghdadis, des marchands qui ont fui l’oppression en Irak au XVIIIe siècle, font de leur mieux pour garder, comme le dit l’auteur indienne juive Esther David, “les jeunes dans le bercail”."
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| Sigle | Détail |
| AIADMK AICC AITUC APHC ASEAN AVSM BARC BIMSTEC BJP BMAC BSF BSP CBMs CDS CII CPGB CPI CPI(M) CPI(M-L) CRPF CSE CTBT CWC DMK EC EIC FDI FICCI GOI GNCTD GSLV GT Road IAEA IAS IB ICS INC INSAT INTUC IPKF IPS IRMA IRSS ISI ISPRO J&K JCC JD JKLF JVP LAC LGBTI LKD LOC NAM NARI NCP NDA NEFA NHRC NRA NRI NRO NSG NSSP NTR NWFP OBCs OCI ONGC PEPSU PIO PLWHA PNE POTA PSLV PSP PSVM Pt. PUCL PUCLDR PUDR PWG R&AW RSS SAARC SAFTA SC SEWA SGPC SIMI Smt. SNDP SP SRC SSP ST TADA TDP TERI TRS UA ULFA UP UPA UT VHP VOC VSM |
All India Anna Dravida Munnetra Kazhagam All India Congress Committee All India Trade Union Congress All Party Hurriyat Conference Association of South East Asian Nations Ati Vishisht Seva Medal Bhabha Atomic Research Centre Bangladesh, India, Myanmar, Sri Lanka, Thailand Economic Cooperation Bharatiya Janata Party Babri Masjid Action Committee Border Security Force Bahugana Samaj Party Confidence Building Measures Chief of Defense Services Confederation of Indian Industry Communist Party of Great Britain Communist Party of India Communist Party of India (Marxist) Communist Party of India (Marxist Leninist) Central Reserve Police Force Centre for Science and Environment Comprehensive Test Ban Treaty Congress Working Committee Dravida Munnetra Kazhagam Election Commission East India Company Foreign Direct Investment Federation of Indian Chambers of Commerce and Industry Govenment of India Government of National Capital Territory of Delhi Geosynchronous Satellite Launch Vehicle Grand Trunk Road International Atomic Energy Agency Indian Administrative Service Intelligence Bureau Indian Civil Service Indian National Congress Indian National Satellite System Indian National Trade Union Congress Indian Peace Keeping Force Indian Police Service Institute of Rural Management Indian Remote Sensing Satellite Inter Services Intelligence (Pakistan) Indian Space Program Research Organization Jammu and Kashmir Jharkhand Coordination Committee Janata Dal Jammu and Kashmir Liberation Front Jawaharlal Vallabhbhai Pattabhi (committee) Line of Actual Control lesbian, gay, bisexual, transexual, intersex Lok Dal Line of Control Nonaligned Movement National AIDS Research Institute National Congress Party National Democratic Alliance North East Frontier Agency National Human Rights Commission Non Resident Alien Non Resident Indian Non Resident of Indian Origin National Security Guards Next Steps in Strategic Partnership Nandamuri Taraka Rama Rao (homme politique) North West Frontier Province Other Backward Castes Overseas Citizen of India Oil and Natural Gas Corporation Patiala and East Punjab States Union Person of Indian Origin People Living With HIV/AIDS Peaceful Nuclear Explosion Prevention of Terrorism Act Polar Satellite Launch Vehicle Praja Socialist Party Param Vishisht Seva Medal Pandit People’s Union for Civil Liberties People’s Union for Civil Liberties and Democratic Rights People’s Union for Democratic Rights Peoples’War Group Research and Analysis Wing Rashtriya Swayamsevak Sangh South Asian Association for Regional Cooperation South Asian Free Trade Area Scheduled Castes Self Employed Women’s Association Shiromani Gurdwara Prabhandhak Committee Students Islamic Movement India Shrimati (Madame pour femme mariée) Sri Narayana Dharma Paripalana Yogam Samajwadi Party States Reorganization Commission Samyukta Socialist Party Scheduled Tribes Terrorist and Disruptive Activities (Prevention) Act Telugu Desham Party Tata Energy Research Institute Telengana Rashtra Samiti UA Urbanized Area United Liberation Front of Asom Uttar Pradesh (earlier United Provinces) United Progressive Alliance Union Territory Vishwa Hindu Parishad Vereinigde Oostindische Compagnie Vishisht Seva Medal |
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Partis nationaux
Bahujan Samaj Party (BSP) - bspindia.org
Bharatiya Janta Party (BJP) - bjp.org
Communist Party of India (CPI) - cpindia.org
Communist Party of India (Marxist) (CPIM) - cpim.org
Indian National Congress ou Congress - aicc.org.in
Rashtriya Janata Dal (RJD) - rashtriyajanatadal.com
Samajwadi Party - samajwadipartyindia.com
Samata Party
Shiv Sena - shivsena.org
Publicité pour les batteries Amaron mettant en scène, façon Guignol, un politicien indien
Partis régionaux
All India Anna Dravida Munnetra Kazhagam
All India Forward Bloc
All India Trinamool Congress
Arunachal Congress
Asom Gana Parisad
Autonomous State Demand Committee
Biju Janata Dal
Dravida Munnetra Kazhagam
Federal Party of Manipur
Goa Rajiv Congress Party
Haryana Vikas Party
Hill State People's Democratic Party
Himachal Vikas Congress
Indian National Lok Dal
Jammu & Kashmir National Conference
Janata Party
Jharkhand Mukti Morcha
Kerala Congress
Kerala Congress (M)
Lok Shakti
Maharashtrawadi Gomantak
Manipur People's Party
Manipur State Congress Party
Marumalarchi Dravida Munnetra Kazhagam
Mizo National Front
Mizo National Front (Nationalist)
Mizoram People's Conference
Muslim League Kerala State Committee
Nationalist Congress Party
NTR Telugu Desam Party (Lakshmi Parvathi)
Pattali Makkal Katchi
People's Democratic Movement
Rashtriya Janata Dal
Republican Party of India
Revolutionary Socialist Party
Samajwadi Janata Party (Rashtriya)
Samajwadi Party
Samata Party
Shiromani Akali Dal
Shivsena
Sikkim Democratic Front
Sikkim Sangram Parishad
Tamil Maanila Congress (Moopanar)
Telugu Desam
Tripura Upajati Juba Samiti
United Democratic Party
United Goans Democratic Party
United Minorities Front, Assam
Voir aussi
Les élections en Inde
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Ek Sur (une chanson) ou Mile Sur Mera Tumhara (notre chanson) est une chanson composée par Ashok Patki. Elle est mise en clip par l'organisation, aujourd'hui défunte, Lok Seva Sanchar Parishad pour la télé d'État Doordashan. Ce clip visent à promouvoir les valeurs d'unité et d'intégration à la Nation indienne. Diffusé pour la première fois le 15 août 1988, jour anniversaire de l'indépendance (Independence Day) il met en scène de nombreuses personnalités de l'Inde dont Amitabh Bachchan, Annadashankar Ray, Arun Lal, Bhimsen Joshi, Chuni Goswami, Deepa Sahi, Dina Pathak, Gurbux Singh, Hema Malini, Jeetendra, K.R.Vijaya, Kamal Hasan, Lata Mangeshkar, Leslie Claudius, M Balamuralikrishna, Mallika Sarabhai , Mario Miranda, Meenakshi Seshadri, Mithun Chakraborty, Mrinal Sen, Narendra Hirwani, Om Puri, PK Banerjee, Prakash Padukone, Ramanathan Krishnan, Revathi, S Venkataraghavan, Shabana Azmi, Sharmila Tagore, Suchitra Mitra, Sunil Gangopahyay, Syed Kirmani, Tanuja, Waheeda Rehman.
Avec des paroles écrites par Asghar Khan, la chansons est la répétition dans les 14 langues nationales par la constitution indienne (Eighth Schedule : hindi, kashmiri, punjabi, sindhi, ourdou, tamoul, kannada, télougou, malayalam, bangla, assamais, oriya, gujarati and marathi) à l'exception du sanskrit de la phrase suivante : "Mile sur mera tumhaara, to sur bane hamaara" signifiant "quand ma chanson rencontre ta chanson cela devient notre chanson".
Autres chansons diffusées par Doordashan
Ek chidiya anek chidiya (Lok Seva Sanchar Parishad)
Mile Sur Mera Tumhara (Lok Seva Sanchar Parishad)
Baje Sargam Har Taraf Se (Lok Seva Sanchar Parishad)
Mahabharat - Ath Shri Mahabharat Katha
Mahabharat - Karmanye va dhikaraste
Mahabharat - Yada yada hi dharamasye
Malgudi Days - Tanana tana na na na
Chanakya - Hum Kare Rashtra Aradhan
Jungle book - Jungle Jungle Baat Chali Hai
Bharat Ek Khoj - Shristi se pehle satya nahi tha
Voir aussi
Hymne de l'Inde
La diversité linguistique de l'Inde
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Dynamiques et protecteurs de leurs libertés, les médias indiens jouent un rôle vital dans le système démocratique du pays. Pourtant, dans les Etats agités par des rébellions séparatistes ou maoïstes, les journalistes sont pris entre plusieurs feux.
Spécialistes des scoops retentissants, les chaînes de télévision indiennes privées ont commis de graves dérapages déontologiques en 2006. En août, des journalistes de chaînes locales de l’Etat du Bihar ont acheté de l’essence et des allumettes à un désespéré pour qu’il se suicide sous l’œil des caméras.
Mais ce sont surtout les opérations montées par la presse pour piéger les gens que les députés veulent encadrer avec des amendements à la loi sur l’audiovisuel. “Les médias ne font que refléter la colère du public. (...) Les opérations montées montrent la corruption politique et les rackets trop courants dans la société”, affirme un présentateur de CNN-IBN opposé à toute restriction de cette pratique. Fortes de plus de 60 millions d’abonnés, les chaînes d’informations du câble se sont imposées comme les médias les plus importants du pays.
Le gouvernement de New Delhi a promulgué en novembre une loi révolutionnaire sur les radios communautaires qui ouvre la voie au développement très attendu des médias de proximité. En début d’année, Raghav FM Mansoorpur 1, animée sans licence par un jeune réparateur d’équipements électroniques dans l’Etat du Bihar, avait été fermée au nom de l’archaïque Indian Telegraphs Act. Ses programmes étaient constitués d’informations locales et de musique. En 2006, le gouvernement fédéral a accordé plusieurs centaines de licences à des radios FM privées, après des années de protectionnisme. La BBC Worldwide a ainsi gagné sept licences pour les principales villes du pays.
L’intrépidité des journalistes indiens leur vaut régulièrement des représailles. Au moins 65 professionnels des médias ont été agressés ou menacés de mort en 2006 par des policiers, des délinquants, des chefs d’entreprise ou des militants politiques. En 2006, deux journalistes ont été assassinés dans l’exercice de leur travail. Prahlad Goala, d’un quotidien régional dans l’Etat de l’Assam (Nord-Est), a été tué après la publication d’articles dénonçant le népotisme d’un fonctionnaire local. C’est également dans le Nord-Est que le chef du bureau d’un quotidien a échappé à une tentative d’assassinat menée par un groupe armé communiste. Dans l’Etat du Maharashtra (Centre), Arun Narayan Dekate, un jeune correspondant d’un journal régional, a été tué à coups de pierre par des malfrats qu’il avait nommés dans ses articles.
Dans l’Etat du Chhattisgarh (Centre-Est), particulièrement touché par la révolte maoïste, les autorités ont sacrifié la liberté de la presse au nom de la lutte contre ce nouveau “terrorisme”. Une ordonnance sécuritaire a été adoptée permettant d’emprisonner, pour des périodes allant d’un à trois ans, des journalistes qui auraient rencontrés des rebelles maoïstes. Une dizaine de reporters ont été agressés ou menacés de mort par des policiers ou des membres des milices locales chargées de contrer l’influence maoïste. Au moins deux correspondants du quotidien Hind Sat ont été contraints de cesser leurs activités, de peur des représailles.
Au Cachemire, la presse n’a pas vraiment profité du rapprochement indo-pakistanais. Certains groupes séparatistes, de plus en plus radicaux, ont menacé d’attentats-suicides les opérateurs locaux de télévision par câble. Craignant pour leur sécurité, certains ont décidé de cesser la diffusion de chaînes jugées “obscènes” par les groupes armés. Ces derniers ont également visé des journalistes. En juin, Shujaat Bukhari, correspondant au Cachemire du quotidien national The Hindu, a échappé à une tentative d’assassinat menée par des hommes armés. Les services de sécurité indiens ont également été impliqués dans des attaques contre la presse, comme l’agression, en septembre, de trois reporters, bastonnés par des policiers dans les rues de Srinagar. Par ailleurs, Abdul Rouf, du Srinagar News, et son épouse Zeenat Rouf, ont été arrêtés en novembre dans des circonstances troubles. De son côté, le photojournaliste Muhammad Maqbool Khokar est détenu depuis le 18 septembre 2004, en vertu d’une loi d’exception sur la sécurité publique. Malgré les demandes de la justice et de la Commission nationale des droits de l’homme, la police a refusé de le libérer.
Source RSF - Inde - Rapport annuel 2007
Revue de presse
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Une parodie publicitaire, pour le compte des marqueurs indélébiles Gamlin, de ce qui se passe lorsqu'une femme se retrouve veuve. Elle doit se dépouiller de tous ses atours, avoir la tête rasée, supprimer toute trace de marque frontale symbolisant son statut de femme mariée (sindur, tikka, pottu, tilak ou bindi) et s'habiller du costume réservé aux veuves. Au Rajasthan, des pleureuses professionnelles, ou rudaalis, se chargent de ces tâches tout en larmoyant de manière ostensible. Ce sont ces rudaalis qui sont illustrées par la publicité parodique de Gamlin Permanent Markers...